Composter ses déchets verts est un geste écologique à la portée de tous. Urbain ou citadin, chaque consommateur peut s’adonner au recyclage de ses déchets en trouvant la méthode de compost la plus appropriée à son mode de vie. Pour certains, cela passe par le lombricompostage. Qu’elle est cette façon de composter ses déchets ? Présentation du lombricompostage.
Lombricompostage : définition
Le compostage est l’action de recycler ses déchets naturels pour les transformer en engrais. Les déchets sont placés dans un composteur où ils vont se dégrader et se transformer au fil du temps et sous l’effet de divers micro-organismes.
Le compostage traditionnel est posé sur la terre pour que les micro-organismes qui y sont naturellement présents agissent. Il s’installe principalement dans le jardin, où il reçoit l’herbe de la tonte, le bois de la taille des arbres et arbustes en plus des épluchures de cuisine.
Une autre solution pour faire du compost est le lombricompostage. Il est possible d’installer le lombricomposteur, également appelé vermicomposteur, sur un balcon ou même dans une cuisine, puisqu’il n’y a pas besoin de contact avec le sol. Ce compost accueille principalement les déchets de cuisine. Vous en trouverez sur des sites spécialisés comme celui ci : lombricomposteur le site eco-worms.com.
Ce sont des vers de compost, les lombrics, qui vont aider à la transformation des déchets en un fertilisant très concentré. Ils sont placés dans le lombricomposteur, qu’ils colonisent et y survivent grâce à leur traitement des déchets.
Faire du lombricompostage, comment ça marche ?
Le lombricompostage se différencie du compostage traditionnel sur plusieurs points. Ses caractéristiques.
Un microcosme bien organisé
Quatre niveaux différents mais complémentaires composent un lombricompostage. L’étage supérieur est celui qui accueille les déchets fraîchement déposés. Au second palier se trouvent les vers à compost. Au troisième rang, se trouve le compost solide, né de la digestion des vers. Tout en bas, c’est de l’engrais liquide qui peut être récupéré au moyen d’un robinet.
Vers de compost : lesquels choisir ?
Le lombricompostage doit son nom à la présence des vers dans le composteur. Ceux-ci sont volontairement placés dans le bac à compost, où leur survie sera assurée par le dépôt régulier de déchets verts. Leur rôle est de se nourrir de ces éléments pour, après digestion, restituer de l’engrais.
Les lombrics en question ne sont pas des vers de terre. Il s’agit de variétés spécifiques de vers, notamment l’Eisenia : des vers rouges ou des vers de fumier.
Une colonie de vers bien proportionnée
La quantité de vers que l’on trouve dans un compost est intrinsèquement liée au volume de déchets mis à recycler.
Si le nombre de vers est insuffisant pour traiter les déchets, ceux-ci vont s’attacher à se reproduire, quitte à délaisser temporairement leur mission principale. Les déchets vont alors fermenter, former de la condensation et entrainer des désagréments, comme des dégagements malodorants liés à la putréfaction.
S’ils sont trop nombreux, leur survie est menacée par le manque de nourriture.
L’équilibre revêt donc une importance capitale.
Quel type de déchets mettre au lombricompostage ?
Ce sont des déchets verts, naturels, qui sont recyclés grâce au lombricompostage. Mais tous ne sont pas admis.
Les lombrics sont peu difficiles et la majorité des épluchures de fruits et légumes leur assureront un festin de choix. Mais il en est certains qui les rebutent particulièrement : les agrumes, l’ail et l’oignon.
Les autres ingrédients et aliments à éviter sont les graisses, le pain, la viande et le poisson..
Outre les épluchures, il peut être ajouté dans le lombricompost des cheveux, des poils d’animaux, du carton, du papier, des coquilles d’œufs, du marc de café, du thé.
Les conditions optimales du lombricompostage
Le lombricompostage se passe idéalement dans un milieu équilibré et aéré, pas trop acide et gardé légèrement humide. Il est préférable de ne pas tasser les déchets à l’intérieur. Les bacs à compost sont placés dans un endroit ombragé, à l’abri de la lumière directe du soleil.
Le lombricompostage : ses avantages
La technique du lombricompostage est pleine d’avantages par comparaison avec le compostage.
Pas d’odeurs nauséabondes
Grâce à l’activité sans relâche des vers de compost, aucune odeur ne se dégage du lombricompostage. Elle apporte l’aération nécessaire pour éviter ce désagrément olfactif.
Pas de brassage manuel
Le composte classique demande à être mélangé régulièrement. La circulation des vers à l’intérieur du lombricompost suffit à brasser elle-même les déchets.
Un système de compost pour tous
Le lombricompostage ne demande pas d’espace extérieur. Il peut donc être utilisé par tous sans exception. Il reste à température ambiante.
Des résultats rapides
Les vers sont gourmands : ils ingurgitent chaque jour l’équivalent de leur propre poids. Les volumes de déchets traités sont conséquents et la production de fertilisant rapide.
De l’engrais liquide
Tandis que le compost fournit exclusivement du fertilisant solide, le lombricompostage en produit aussi sous forme liquide. Il suffit de le diluer à 10 % pour faire profiter ses plantes et autres cultures de ses bienfaits.
Atteindre ou tendre vers le zéro déchet
Le lombricompostage permet de réduire ses déchets de manière conséquente. Pour aller plus loin et tendre ou atteindre le zéro déchet, il peut être associé à d’autres pratiques : le tri sélectif, l’achat en vrac et en quantité raisonnée…
Composter toute l’année
Le lombricompostage peut être pratiqué toute l’année. Les vers sont des animaux actifs été comme hiver.
Récupérer facilement son fertilisant
La structure du lombricompostage permet de le faire vivre et de récupérer le fertilisant obtenu facilement. Il suffit de soulever le couvercle tout en haut pour y déposer ses déchets. Chaque bac est séparé par un plateau. Au troisième niveau, cela permet d’accéder à l’engrais solide. Tout en bas, un système de robinetterie permet de récupérer le fertilisant liquide.
Le lombricompostage s’affranchit de bon nombre des contraintes du compostage traditionnel. Il trouve sa place dans tous les types de logement. Facile à mettre en place et à entretenir, il est au service de l’écologie, avec un traitement massif de déchets à longueur d’année.
