Pour une belle croissance et de belles récoltes, planter un arbre fruitier demande de l’anticipation. Trois à quatre semaines avant de planter votre arbre fruitier (soit en octobre si vous tenez compte des bons conseils de planter en novembre), aménagez le trou de plantation. Vous facilitez ainsi son installation et sa reprise dans ce nouvel emplacement. Pour apprendre comment faire un trou de plantation pour un arbre fruitier, suivez ce guide en 3 étapes seulement !
Le matériel pour creuser le trou
En tant que jardinier débutant ou non, vous avez obligatoirement l’outil indispensable pour creuser le trou : la pioche. Selon la nature de votre sol il vous faudra plus ou moins d’énergie pour réaliser le trou. N’oublier pas votre pelle et votre brouette pour travailler proprement en mettant de côté la terre que vous aurez extrait.
Mais savez-vous que vous pouvez aussi utiliser une tarière thermique ou hydraulique afin de réaliser votre œuvre ? Cette machine que l’on pourrait penser réservée pour réaliser les trous de fondation pour des poteaux convient aussi parfaitement pour réaliser des trous de plantation. Son avantage indéniable est que vous pourrez réalisez votre trou sans aucun effort. En effet la mèche hélicoïdale permet de creuser bien droit tout en réalisant l’extraction de la terre au fur et à mesure de sa descente. A vous de faire le choix d’une tarière thermique ou non.
Creuser un trou de plantation aux dimensions généreuses
Pendant les premières années, le système racinaire d’un arbre fruitier a besoin d’espace pour ancrer ses fondations. Aussi, ne lésinez pas sur les dimensions du trou de plantation. La motte de votre arbre fruitier vous semble ridiculement petite ? Ne vous y fiez pas et voyez grand !
Creusez un trou de 50 cm à 1 m de diamètre (pour un arbre fruitier déjà bien développé) sur une profondeur de 70 cm à 1 m. Pour déterminer la profondeur idéale pour votre arbre, identifiez le collet ou le point de greffe (bourrelet à la base du tronc). Celui-ci doit se situer entre 0 et 2 cm au-dessus du niveau du sol. Pour repérer facilement le niveau de sol, posez simplement une planche en travers du trou en guise de niveau. Testez régulièrement la profondeur en déposant votre arbre au fond du trou de plantation.
Prenez soin de répartir de chaque côté du trou, la terre de surface d’une part et la terre du fond du trou, souvent plus lourde, d’autre part. Cela vous sera fort utile au moment de reboucher le trou.
Ameublir et enrichir le sol du trou de plantation
Piochez le sol du fond du trou de plantation sur environ 30 cm pour aérer la terre. Si la densité de cailloux est très élevée (terre de remblai par exemple), remplacez ce sol par deux sacs de terre végétale.
Améliorez ensuite le sol du fond du trou de plantation avec un apport de matière végétale riche. Il peut s’agir d’une demie-brouette de compost mûr ou demi-mûr, de fumier, d’herbe de tonte, ou encore d’un engrais organique spécial fruitiers du commerce. Incorporez cet apport à la terre à l’aide d’une pelle-bêche.
Aménager le trou de plantation et laisser la nature opérer
Au fond du trou de plantation, ajoutez une couche de drainage d’une dizaine de centimètres de hauteur. Vous pouvez déposer de gros graviers, des tuiles cassées, des tessons de poterie, etc.
Recouvrez de quelques pelletées de terre arable. Avec cette terre, aménagez une butte en forme de monticule au centre de votre trou. Lors de la plantation, vous disposerez les racines de l’arbre sur et autour de cette butte, ce qui facilitera grandement la reprise de l’arbre fruitier. Si besoin, installez déjà le tuteur qui guidera la croissance de votre arbre.
Pour finir, laissez la nature faire son œuvre. Pour une bonne adaptation, il est recommandé que le trou de plantation reste ouvert, à l’air libre, pendant trois à quatre semaines avant l’installation définitive de l’arbre fruitier.
Les détails à suivre en vidéo pour planter un arbre fruitier
